L’accord militaire signé entre Conakry et Dakar fera le bonheur des
populations des deux pays…Voilà ce que dit le porte-parole du ministère guinéen
de la Défense nationale. Aladji Cellou Camara, invité sur les ondes de FIM FM,
ce mardi 6 juillet 2021, est revenu sur
les grandes lignes de cet accord.
Etant entendu que le parlement
Guinéen, dimanche 4 juillet dernier, a adopté cet accord de coopération
militaire et technique entre le Sénégal et la Guinée, le porte-parole du ministère guinéen de la
Défense nationale souligne que l’accord doit être également ratifié par le
parlement sénégalais aussi : « c’est après cela que les conditions et
modalités de mise en œuvre de l’accord seront définies par une commission
militaire mixte et paritaire composée des deux ministres (en charge de la
défense). C’est à partir de cette commission là que toutes les modalités de
mise en œuvre seront clarifiées, définies et projetées dans l’espace ».
Dans la foulée, il précise la
possibilité de procéder à des patrouilles mixtes, au contrôle de la frontière
commune entre les deux pays. Selon lui, l’accord prévoit des rencontres des ‘’commandants
de zone’’, et des légions de gendarmeries
frontalières. « Je pense que tout est
dans l’accord pour pouvoir rassurer d’abord, parce que c’est ce qui était
prévu. C’est un accord complet qui pourrait apaiser ‘‘les tensions” qui
pourraient encore exister entre la Guinée et le Sénégal ».
Concernant la fermeture de la
frontière terrestre Guinéo-sénégalaise, Aladji Cellou affirme que cet état de fait, stratégiquement,
n’a pas eu d’impact sur la coopération militaire : « puisque cette
coopération est sur diverses formes. Elle n’était pas peut-être dans un accord,
mais je sais par exemple que le Sénégal a un officier de liaison à l’ambassade
ici (en Guinée) qui participe de temps à autres aux activités du ministère de
la Défense nationale. Donc je ne crois pas que la coopération militaire en tant
que telle a été affectée par la fermeture des frontières. »
GMC