La coordination nationale du FNDC informe l’opinion nationale et internationale ainsi que tous les militants pro-démocratie et des Droits de l’Homme que le procès intenté par le FNDC contre l’État Guinéen sur le changement de constitution par Alpha Condé, dans le seul but de briguer un troisième mandat, s’ouvre ce mercredi 07 juillet 2020 à la cour de justice de la CEDEAO.
Dans sa requête introductive, le FNDC représenté par Maitre
Dramé demande principalement à la Cour de :
√√Constater les violations des droits des requérants commis
par l’État Guinéen, notamment les assassinats et les destructions de biens
privés commis par les forces de sécurité.
√√Dire et juger que « tout amendement ou toute révision
des constitutions ou des instruments juridiques qui portent atteinte aux
principes de l’alternance démocratique » sont interdites en application
des articles 1er et 12 du protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et 23.5 de la
charte Africaine sur la démocratie
√√Déclarer que : des
auteurs et complices du coup d’État constitutionnel, les autorités en exercice
qui tente de se maintenir au pouvoir et d’empêcher toute possibilité
d’alternance en Guinée en modifiant la constitution ainsi que les acteurs et
bénéficiaires de tous changements anticonstitutionnels, ne peuvent se présenter
à la magistrature suprême de leurs États respectifs.
La coordination du FNDC espère que le droit sera dit au
bénéfice de la démocratie et de l’État de droit en Guinée et dans toute la
sous-région.
La coordination
nationale.
Ibrahima Diallo
Responsable des opérations FNDC