Ce dimanche 2 janvier, au Cap, un incendie s’est déclaré dans le
complexe qui abrite les deux chambres du Parlement sud-africain, des bâtiments
classés comme site historique par le pays. Le feu s'est déclaré vers 5 heures
du matin, heure locale, dans cette zone située à quelques mètres de la
cathédrale St George’s où se sont déroulées, hier samedi, les funérailles de
l’archevêque Desmond Tutu. L'enceinte de l'Assemblée nationale où siègent les
députés a été entièrement détruite.
De la fumée s’échappe encore des
tuiles et des fenêtres au-dessus du fronton de cette Assemblée nationale. Les
pompiers continuent de s’affairer et grimpent, avec leurs lances à eau, les
marches sur lesquelles sont gravées les valeurs de la Constitution.
Ils sont sur le pont depuis très
tôt, ce dimanche matin, pour sauver les bâtiments touchés en premier, les
bâtiments les plus anciens qui datent de 1885 et désormais, ils tentent de
contrôler le feu qui s’est propagé au siège de la Chambre basse.En milieu
d'après-midi, le porte-parole du Parlement, Moloto Mothapo, déclarait que « la chambre où les membres siègent » avait «
entièrement brûlé », ajoutant que « l'incendie n'est pas encore éteint ».
Les flammes n’ont pas fait de
victimes, selon les autorités. Le président Cyril Ramaphosa, présent sur place,
regrette cet événement désastreux, au lendemain de la cérémonie d’adieu à
Desmond Tutu et ajoute que l’archevêque aurait été accablé par la nouvelle,
alors que les dieux sont garants de la démocratie sud-africaine.
Une enquête est en cours pour
savoir quelles sont les origines de cet incendie. Selon le chef de l’État, une
personne a été arrêtée et entendue par les policiers.
Ces derniers mois, la ville du Cap a été plusieurs fois aux prises avec des incendies. En avril, un feu parti de la Montagne de la Table, s’était propagé jusqu’à la principale université de la ville, détruisant sa précieuse bibliothèque. Et un mois plus tôt, un incendie s’était déjà déclaré au sein de ce même Parlement
avec Rfi