Dans son dernier sommet à Addis Abeba,
la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) a décidé de
maintenir les sanctions contre la junte guinéenne. Rappelant au pouvoir de
Mamadi Doumbouya la nécessité d’ouvrir un espace politique afin d’assurer un
dialogue politique inclusif. Invité de FIM Fm, Bah Oury pense que la CEDEAO aurait dû adresser son
appel à ceux qui refusent de participer au cadre de dialogue et non ceux qui
invitent.
« Concernant le dialogue, l’ouverture a été faite en présence du
médiateur dûment mandaté par la CEDEAO. Et ce dernier avait exhorté tous les
acteurs politiques à participer aux discussions autour de la table (…). Donc si
chaque fois on nous fait sortir une idée d’exclusivité, c’est comme si le film
s’est arrêté quelque part », déclare Bah Oury. Avant d’ajouter : « J’aurais bien
compris si la CEDEAO s’était adressé à tous les acteurs en conformité avec la
déclaration du médiateur de rejoindre la table de dialogue. Ça pourrait faire
pression sur ceux qui refusent de venir parce qu’ils refusent de venir. Ce
sommet de la CEDEAO a de ce point de vue péché», a-t-il estimé. Pour lui, au
niveau de la CEDEAO, il y a des fois des querelles de personnes que cette prise
en charge réelle de la situation géopolitique, géo-stratégique des différents
pays. « Et c’est ça qui est dommage», déplore –t-il