Invité de l’émission Mirador de ce mardi, 27 juillet 2021, l’opposant Bah Oury a dit sa satisfaction suite à la semi-liberté accordée à 4 responsables de l’UFDG. Pour le président de l’UDRG, lui et ses camarades, membres du bureau du chef de file de l’opposition, ont contribué en partie à cet élargissement. La même dynamique va se poursuivre, fait savoir l’opposant.
Bah Oury dit avoir agi de concert avec d’autres pour qu’on
en arrive là. « Nous avons fait quelque chose, d’autres n’ont rien fait.
Nous assumons ce que nous avons fait et nous en sommes contents. Nous avons
rendu visite à tous les prévenus à la Maison Centrale. Nous avons salué toutes
les initiatives et les dynamiques qui vont dans le sens pour nous permettre de
résoudre rapidement ce problème. »
Toutefois, pour l’ancien ministre de la Réconciliation
nationale, le plus grand mérite revient aux autorités judiciaires. « On
ne s’approprie pas la totale paternité, parce qu’en définitive, les vrais
responsables, ce sont les autorités judiciaires et en partie le gouvernement
guinéen. S’ils ont accédé à ce que nous avons écrit noir sur blanc au moment où
d’autres passaient à autres choses, nous saluons cela et nous avons le droit de
dire que nous l’avons fait. Nous l’avons réclamé, nous l’avons obtenu et nous
saluons ceux qui ont pris la décision », a-t-il laissé entendre.
En outre, Bah Oury a indiqué que les efforts vont se poursuivre
pour qu’on obtienne la même « faveur » pour les autres détenus
politiques qui croupissent à la maison centrale de Conakry depuis plus de 8
mois. « Nous allons continuer, nous n’allons pas lâcher et au contraire, cette
libération conditionnelle donne de l’espoir à ceux qui ne l’ont pas encore
obtenu, parce que cela veut dire qu’il y a une dynamique qui permettrait d’ici
peut-être la fin de l’année que nous puissions clore ce dossier dans l’intérêt
de tous, dans l’intérêt du pays… »
Alpha Mamadou Diallo