Dans la nuit du lundi à mardi, une guinéenne vivant au Mali, M Soumah, est
agressée à Bamako. Une agression d’une violence rare attribuée à un policier
qui habite la même cour que sa victime.
Laquelle se trouve en ce moment à l’hôpital national Gabriel Touré de Bamako dans
un état comateux.
« Durant cette semaine des
dizaines de Guinéennes sont agressées dans la capitale malienne »,
rapporte médiaguinée. A en croire aux témoins cités par le confrère, les filles
guinéennes sont fréquemment victimes
d’agressions physiques ou d’arnaque, soit de la part de certains policiers ou
de leurs copains dans les boîtes de nuit. La dernière en date a été admise aux urgences
de l’hôpital national Gabriel Touré de Bamako. « Selon les médecins,
les deux membres supérieurs de Mademoiselle Soumah sont complètement cassés,
son cerveau serait fortement endommagé. Elle est dans un état critique »,
explique le confrère.
« Nous étions tous à l’anniversaire d’une
copine. Soumah est rentrée à la maison vers 4h du matin », explique une de
sa copine sous l’anonymat. Selon elle, quelqu’un est aussi rentrer dans la cour
peu de temps après : « j’ai ouvert ma porte pour regarder et j’ai vu
un monsieur portant un pantalon kaki. »
Du coup, elle suspecte le policier qui vit dans la même cour qu’elles d’être
responsable de ce qui est arrivé à M
Soumah.
Il n’y a pas assez longtemps, les
autorités Guinéennes ont dépêché une
mission de sensibilisation auprès des dirigeants du mali par rapport à la
sécurité des ressortissants Guinéens et au niveau de ces derniers. Mais
apparemment cela n’a rien donné.
La ville de Bamako regorge
plusieurs Guinéens. Les filles représentent le nombre le plus important. Selon
une information complémentaire, elles
évoluent dans plusieurs secteurs d’activités. « On retrouve certaines
parmi les filles de joie », raconte un Guinéen sur place
