Barrage de Souapiti : des anciens travailleurs vont porter plainte contre la direction générale

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  • 20 mai 2021 12:03

  • Justice

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Cent quarante trois (143) cadres techniques manifestent leur colère face à ce qu’ils qualifient « d’exploitation et de promesses non-tenues » par les responsables du Projet d’aménagement hydroélectrique du barrage de Souapiti. Mécontents de ce qu’ils disent avoir subi, ces cadres ont décidé de poursuivre en justice les responsables du projet.

Lorsqu’ils ont été recrutés en 2015, les responsables leur auraient promis un salaire de 3 millions 250 mille GNF. Pourtant, les papiers du contrat prévoyaient un salaire de plus de 20 millions GNF, accuse le collectif. Ce qui n’a pas été respecté d’autant plus que les protestataires ne recevaient que la somme d’un million 625 mille GNF.

Une situation que dénonce Daouda Kéita, membre du collectif, joint par téléphone ce mercredi, 19 mai 2021. « Sous une seule direction, nous avons deux types de bulletin de salaire. Et d’ailleurs, on n’a jamais eu de bulletin de salaires. Sur le 1er bulletin, c’est écrit 3 millions 250 mille GNF, mais le salaire net payé est d’un million 625 mille GNF. Ce qui veut dire qu’on a des arriérées d’un million 625 mille GNF. Mais, ils ont laissé ce bulletin de salaire pour en créer un autre où ils ont écrit salaire net à payer, d’un million 625 mille »

Ce n’est pas le seul aspect qui irrite le collectif qui soutient qu’un contrat de travail n’a jamais existé dans ce projet de grande envergure. Selon le collectif, la direction du projet de Souapiti libère tous ceux qui demandent le contrat de travail. Mais, Daouda Kéita dit connaitre ses droits. « La direction de Souapiti oublie que dans le code du travail dit que tu fais travailler un employé pendant un an, même s’il n’y a pas un contrat écrit, il y a un contrat psychologique qui est là… »

Notre interlocuteur soutient que le ministère de l’Energie et la Présidence de la République sont bien au courant de cette situation. Mais, ils n’ont jamais répondu favorablement au collectif. Devant cette situation, le collectif va engager une procédure judiciaire contre la direction du projet Souapiti.

La rédaction 

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