Le capitaine Ibrahim Traoré, nouvel homme fort du Burkina Faso, a fait part de sa “stupéfaction” concernant
des appels à perturber la visite d’une délégation ouest-africaine à
Ouagadougou. Une visite qui est prévue mardi
Dans un communiqué, le Capitaine
Traoré indique que “cette mission est
une prise de contact avec les nouvelles autorités de la transition dans le
cadre de l’accompagnement au bénéficie du Burkina” de la part de ses voisins de
la sous-région ouest-africains.
Aussi, rapporte l’AFP, c’est avec
stupéfaction et regret” qu’il assure avoir constaté “la circulation de messages
appelant à empêcher le bon déroulement de cette mission” de la Communauté
économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il “renouvelle son appel au
calme, à la retenue”.
Selon les informations, dans la
nuit de lundi à mardi, de petits groupes ont dressé des barrages dans le centre
de Ouagadougou pour protester contre la venue de la délégation de la Cédéao et
des messages appelant à empêcher le bon déroulement de sa visite ont été postés
sur les réseaux sociaux, a constaté l’AFP.
Aujourd’hui, estime l’agence France
presse, la Cédéao est régulièrement
critiquée en Afrique de l’Ouest par ses opposants comme une organisation
défendant de manière systématique les dirigeants en place, sans tenir compte
des aspirations populaires.
Notons que la délégation de la
Cédéao sera conduite par la ministre bissau-guinéenne des Affaires étrangères,
Suzi Carla Barbosa. L’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, médiateur de
la Cédéao pour le Burkina Faso devrait également être de la mission qui vient
évaluer la situation du pays, après la
démission de M. Damiba, l’ex-chef de la junte militaire au pouvoir depuis
janvier, poussé vers la sortie par le capitaine Traoré en raiso
de “la dégradation continue de la
situation sécuritaire” au Burkina.
GMC