L’équipe du Mali a battu celle de Tunisie 1-0, ce 12 janvier à Limbé, dans le groupe F de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022) de football. Les Tunisiens ont raté un penalty. Ils étaient surtout furieux de l’arbitrage de Janny Sikazwe. Le Zambien a arrêté la rencontre avant la fin du temps réglementaire. Plus de 40 minutes après le coup de sifflet final, le match a failli reprendre mais les Aigles de Carthage ne sont pas revenus sur la pelouse.
L’image de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en a pris un
coup, ce 12 janvier à Limbé. La faute à l’arbitrage de Janny Sikazwe, à l’issue
de Tunisie-Mali, dans le groupe F de la CAN 2022. Le Zambien, plutôt brouillon
durant cette rencontre, a provoqué une gigantesque polémique. Après avoir
sifflé la fin de la rencontre à la 85e minute et s’être ravisé, il a récidivé
et persévéré à la 89e minute, zappant ainsi plusieurs minutes d’arrêts de jeu.
Celui qui a déjà officié durant plusieurs phases finales a
alors quitté la pelouse sous escorte, accompagné par la colère de l’équipe de
Tunisie et de ses supporters. Il n’y est pas revenu 40 minutes plus tard
lorsque – plus grande surprise encore ! – la partie a failli reprendre. Mais
les Tunisiens, furieux de ce cas de figure rarement vu, ne se sont pas
présentés sur le terrain. Et l’arbitre désigné pour remplacer Janny Sikazwe n’a
finalement rien eu à faire.
Dommage pour la CAN et sa réputation. Mais cela ne devrait
toutefois rien changer à la victoire du Mali. A moins que la Confédération
africaine de football (CAF) ne considère que la Tunisie a refusé de jouer et
qu’elle soit déclarée perdante par forfait…
Un Mali solide,
malgré tout
Il faudra, quoiqu’il en soit, compter avec le Mali durant
cette 33e Coupe d’Afrique des nations (CAN 2022) de football. Des Tunisiens
appliqués et dominateurs l’ont appris à leur dépens.
Les Tunisiens se sont en effet heurtés à des Maliens bien en
place et déjà prêts physiquement. Des Aigles suffisamment solides et efficaces
pour repousser un penalty tiré en force par Wahbi Khazri (76e).
Seul bémol pour eux : l’exclusion sévère d’El Bilal Toué
pour une semelle sur Dylan Bronn. Le Mali qui a profité d’une faute de mains
d’Ellyes Skhiri et d’un penalty puissant d’Ibrahima Koné (48e) pour marquer et
gagner.
Un résultat qui ouvre la porte des huitièmes de finale aux
protégés de Mohamed Magassouba. Un succès face à la Gambie, le 16 janvier, les
qualifiera. Les Tunisiens, eux, doivent désormais oublier cette fin de
rencontre ubuesque et se remobiliser face à la Mauritanie. Ce qui ne sera pas
facile…
Avec RFI