La société Cash Management Service est l'une des sociétés de sous-traitance domiciliée à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG). Pour cette première partie d'une série d'enquêtes que Mirador compte mener sur la BCRG, il sera question du contenu des contrats de travail signés par la Direction Générale de Cash Management service. Avec un accent particulier sur sa norme salariale et les conditions de travail des opérateurs des machines de traitement des billets du Franc guinéen.
Pour la plupart, les employés travaillant sous cette
couverture ont un salaire de base mensuel de GNF 2,2 millions, avec deux primes
de transport et de cherté de vie de 50 000 francs chacune.
Cette rémunération est « dérisoire » pour un opérateur dont
le résultat journalier peut, selon des sources internes, atteindre le milliard
de francs.
Aucune possibilité de dialogue avec la direction de
l'entreprise n'est permise. Et, toute tentative de remise en cause de cette
donne serait considérée comme une indélicatesse susceptible de déboucher sur
une sanction, pouvant aller jusqu'au licenciement, dit-on.
Les opérateurs travaillant de 8h00 à 17h, avec une pause
d'une heure, sont exposés à des produits nuisibles. Avec de longues attentes de
leur dotation en lait.
Toutes nos tentatives d'en parler avec la direction de
l'entreprise sont restées vaines.
Dossier d’enquête
Akoumba