Le chef de l’État bissau-guinéen et président en exercice de la Cédéao a posé un ultimatum au président de la transition guinéenne, le colonel Mamady Doumbouya. En tout cas, c’est ce que rapportent nos confrères de Jeune Afrique. Ajoutant que Umaro Sissoco a fait une demande très particulière à Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.

Hier lundi 17 octobre 2022, selon JA, Umaro Sissoco Embaló a envoyé un courrier à Mamadi Doumbouya, avec copie aux partenaires internationaux de la Guinée – l’Union européenne et les États-Unis entre autres – afin de l’enjoindre à accepter le calendrier de la Cédéao, d’ici au 22 octobre, sous peine de sanctions. Il faut rappeler que l’organisation sous-régionale qu’il préside avait en effet donné cette date butoir aux autorités guinéennes pour revenir à « une durée de transition raisonnable et acceptable », c’est-à-dire inférieure aux trois ans jusque-là annoncés.

Quel est le contenu de ce courrier ? Jusqu’où ira cette pression internationale ? La junte guinéenne va-t-elle cédé ? Pour l’instant rien n’est moins sûr.

Toutefois, à Conakry la mission technique de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, en  séjourne actuellement en Guinée, a entamé ses activité par une visite au Ministère guinéen des Affaires étrangères et à la Primature  La délégation est composée de Francis Oké, chef de la division électorale à la Cédéao, Mamadou Serinka, chargé des programmes démocratie et bonne gouvernance de la Cédéao et de Louis Blaise Agabrou,  représentant résident de l’institution  en Guinée. Lesquels travaillent avec les autorités guinéennes sur la proposition du chronogramme de la Transition de la Transition guinéenne. Et une autre délégation de haut niveau est attendue en Guinée en fin de semaine pour valider ce travail technique.

GMC