Reconnu coupable de
crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial, le Covid-19 a été
condamné à disparaître définitivement de la terre sans possibilité de
renaissance dans un procès fictif organisé samedi 24 avril par les élèves d’un
lycée privé de Brazzaville qui l’ont jugé devant une « Cour pénale
internationale des pandémies ».
Cette cour a été installée dans une grande salle du Lycée
Camara Laye. Le public constitué essentiellement des parents d’élèves a pris
place plus d’une heure avant l’ouverture du procès opposant l’humanité contre
le coronavirus.
La greffière Laurine Mpassi s’est chargée de lire l’acte
d’accusation. « La Cour pénale internationale des pandémies accuse le
coronavirus de crime contre l’humanité et de trouble à l’ordre mondial »,
a-t-elle déclaré.
Après instruction, les débats ont été houleux. La partie
civile a longtemps démontré que le Covid-19 est à l’origine des malheurs de
l’humanité : décès en cascade ou hospitalisation des individus, fermeture
des entreprises…
Ces accusations ont été battues en brèche par la défense.
Pour elle, l’humanité se détruit elle-même depuis toujours. A titre d’exemple,
elle a fabriqué la bombe atomique.
Au terme des plaidoiries, Jordi Odnzongo, le président
du tribunal a tranché. « Le tribunal condamne l’accusé à la disparition
éternelle sans aucune possibilité de renaissance ou de résurrection »,
a-t-il dit en vidant le délibéré.
Laurent Koy, promoteur du lycée Camara Laye a initié ce
procès pour « aider et soutenir le gouvernement dans la sensibilisation
contre le coronavirus ». Aidés par leurs anciens devenus étudiants en
droit, les élèves de Camara Laye ont préparé ce procès pendant quatre mois.
Avec la Rfi