En raison de l'implication de la Brigade de Recherche et d'Intervention (BRI) dans des missions visant les opposants politiques, l’Union Européenne suspend   son aide à la réforme du Secteur de Sécurité en Guinée. Elle a financé et appuyé notamment la création et l’opérationnalisation de la Division d’appui opérationnel (DAO) dont relève la BRI. La fin de l’appui de l’UE est prévue normalement en 2022. Dans les milieux la nouvelle nourrie bien des inquiètes et fait des bruits dans la presse.

En réalité, de sources concordantes, la décision résulte du rapport de l’Amnesty International relatif à l'implication de la BRI dans ces arrestations, notamment à l’occasion des séries de manifestations du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC). Pour l’Union Européenne, rien ne pouvait laisser présager, lors de la création de la Brigade de recherche et d’Investigation (BRI) à l’automne 2015, que cette dérive interviendrait plus de 4 ans plus tard.

Notons que la BRI est une unité mise en place par le Gouvernement guinéen à l’effet de faire face aux réseaux criminels, lutter contre le grand banditisme et intervenir en cas d'attaques terroristes. 

GMC