L’Algérie qui challengeait le Maroc dans la course à l’accueil de la
Coupe d’Afrique des Nations en 2025 ayant jeté l’éponge avant la fin du temps
réglementaire, a tué, du coup, tout suspense avant la réunion, ce mercredi, du
comité de la Confédération africaine de football (CAF).
Ainsi, la fumée blanche tant attendue
a été, tout naturellement, rouge-vert, des couleurs nationales du Royaume
chérifien qui vivra, 37 ans après, les joies de la grande fête du football
africain qui l’avaient déjà fait vibrer en 1988. A l’occasion de ses
retrouvailles avec la compétition reine du sport roi en Afrique, les sujets du
souverain Mohamed VI mettront certainement les petits plats dans les grands,
pour offrir ce qu’ils ont de meilleur aux amoureux du ballon rond qui viendront
des quatre coins du continent, et sans doute de plus loin, attirés par la magie
du football africain.
Les atouts pour rendre ses hôtes
heureux, le Maroc les réunit presque tous. A commencer par la desserte du pays
qui est régulièrement assurée par la compagnie royale, et d’autres sociétés de
transport aérien. Les infrastructures hôtelières, c’est la chose qui manque le
moins. Et cerise sur le gâteau, le ballon aura de belles pelouses pour
rebondir, les installations sportives marocaines faisant partie des plus
performantes du continent, et rivalisent bien avec celles du reste du monde
dont on ne dit que du bien.
Maintenant que le trophée revient
sur leurs terres, les Lions de l’Atlas sauront-ils le reconquérir après leur
belle, mais si lointaine, victoire en finale de la CAN 1976 contre la Guinée en
Ethiopie ? Ça c’est une autre paire de manches, compte tenu de la qualité des
24 soupirants qui n’auront d’yeux, et surtout de pieds, que pour Dame Coupe
plus rayonnante que jamais. Certes, auréolés de leur quatrième place au dernier
mondial de foot qatari, les Lions de l’Atlas, crinière au vent et tous crocs et
griffes dehors, chercheront à surclasser leurs concurrents de compétition.
Mais la tâche ne serait pas des
plus aisées pour les Lions marocains, compte tenu, aujourd’hui, du nivellement
des valeurs, chaque équipe jouant crânement ses chances, débarrassée de tout
complexe, animée par des joueurs évoluant presque tous dans les mêmes
championnats, souvent les plus relevés de la planète foot. Tout compte fait,
les Lions de l’Atlas auront l’avantage de jouer à domicile et donc devant un
public acquis à leur cause, la cause nationale. Toutefois, jouer à la maison
n’est plus forcément un avantage, cette donne se transformant parfois en
pression supplémentaire et handicapante.
Si l’attribution de la CAN 2025 a
perdu en route sa saveur de départ, celle de 2027 a, quant à elle, gardé tout
son piment et a même réservé une surprise de taille. Alors que certains, pour
ne pas dire le grand nombre, avaient en pole position sur leurs calepins, des
favoris comme le Sénégal, l’Egypte ou le duo Nigeria-Bénin, pour accueillir la
36e édition de la CAN, c’est le trio est-africain, Kenya-Ouganda-Tanzanie, qui
la co-organisera. Toute chose qui donnera plus de visibilité pour ces pays,
s’ils arrivent à remplir le cahier des charges exigé par la faîtière du
football africain, et créer en même temps de l’ambition chez d’autres nations
qui, en matière d’organisation de la CAN, pourront choisir comme slogan : «Yes
we can!».
En attendant Maroc 2025,
«akwaba*» en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, pour une CAN 2023
que les Ivoiriens comptent transformer en une de ces fêtes grandioses dont ils
ont le secret!
WS
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