Une femme a coupé la langue de son époux au cours d’une altercation qui
a eu lieu entre les deux conjoints à Sangoyah dans la commune rurale de
Manéyah, préfecture de Coyah. Les faits se sont déroulés le 02 octobre dernier,
jour de la célébration de la fête d’indépendance de la République de Guinée.
Dans la matinée du 02 octobre à 06h, la femme de la victime est choquée d’avoir
été dérangée dans son sommeil par sa fille. Elle lui interdit aussitôt d’avoir
accès à la maison après que celle-ci ait pénétré dans leur chambre, à la
recherche de la clé de la cour demandée par son papa, qui partait prier à la
mosquée située dans les environs.
À son retour, le papa a autorisé
sa fille à regagner le salon tout en lui rassurant qu’elle ne devrait pas avoir
peur d’être frappée par sa mère. C’est le début d’une altercation entre les
deux conjoints qui a poussé l’épouse à couper la langue de son mari avec ses
dents selon les proches.
« Sa femme a dit ce n’est pas ta
fille que je cherche plutôt c’est toi. Il dit pourquoi ? Il dit à sa femme je
ne veux pas de discussion ce matin. Je me prépare pour aller au travail.
Soudain ! Mon frère a essayé de la maitriser, quand il l’a fait tomber à terre,
il disait que les histoires ne sont pas bonnes. Entre temps, les enfants sont venus
attraper la main de leur papa en lui disant d’arrêter. C’est en ce moment elle
a attrapé la tête de mon frère et l’a fait descendre à son niveau. Quand mon
frère parlait, elle a attrapé la langue avec ses dents, elle a coupée, »
témoigne le frère de la victime, Alseny Keita.
Aussitôt la scène produite, la
victime avec une bouche remplie de sang est tombée, difficile de faire des
mouvements, la langue à moitié coupée. Ses enfants ont crié en appelant la
deuxième épouse ainsi que le voisinage pour une assistance. L’époux sera évacué
finalement à l’hôpital de Coyah pour des soins.
Arrivée à l’hôpital, quelques
individus, probablement les proches de la mise en cause ont tenté de modifier
la vraie version des faits auprès des médecins.
Depuis la survenue de la scène, madame Oumou Hawa Bah, l’épouse de la victime
est introuvable. Jointe au téléphone ce week-end, elle n’a pas reconnu les
faits qui lui sont reprochés. « Je ne l’ai pas mordu. » S’exclamait-elle à
l’autre bout du téléphone.
Aux dernières nouvelles, la
gendarmerie de la préfecture de Coyah a été saisie par les parents de la
victime. À date, les recherches sont en cours pour retrouver madame Oumou Hawa
Bah et la victime suit son traitement à l’hôpital préfectoral de Coyah.
AGP