Plusieurs partis politiques dont le RPG-Arc-en-ciel, le PADES et le
PEDN, ne sont pas signataires de la déclaration des partis politiques, dénonçant
des dysfonctionnements dans la conduite réussie de la transition. Même s’ils admettent
des points de convergence au sujet des
critiques formulées à l’adresse de la
junte au pouvoir.
Ils sont 58 partis politiques, au
premier rang desquels il y a l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et l'UFR de Sidya
Touré, à signer une déclaration dans laquelle ils dénoncent des manquements
qui, selon eux, porte préjudice à
la réussie de la transition. Pour eux, la junte tarde à accomplir les
actions nécessaires pour un retour à un ordre constitutionnel. Ils parlent
notamment de manque d'inclusion et de dialogue et de transgressions récidivées
de la charte de la Transition.
Des formations politiques ne sont pas associées à eux. Expliquant unanimement n'avoir pas été contactées par les initiateurs
de la démarche et qu’ils n’entendent pas y participer. Dr Ousmane Kaba, président
de PADES ajoute : « nous-mêmes,
avons demandé le dialogue, mais il ne faut pas que cette demande soit menaçante
». Il rejette ainsi « pas l’avis de recourir à des manifestations pour
résoudre un problème ».
Aussi, l’ex-parti présidentiel, à travers un de ses porte-parole, Souleymane
Keïta, reconnait des points de
convergence relatifs aux critiques adressées au CNRD sur l'importance du dialogue
et sur le chronogramme. Cependant, selon lui, le RPG-Arc-en-ciel a bien dû mal à s'imaginer s'allier avec son
ancienne opposition, qui « continue de noircir le bilan d'Alpha Condé. D'ici
les semaines à venir, annonce-t-il, une vaste coalition pour « concilier les
positions sur la transition »
GMC