Le verdict de la FIFA annonçant la suspension de l’élection du nouveau bureau de la Fédération guinéenne de football (FEGUIFOOT), initialement prévu ce 18 mai est perçu comme un véritable coup de Trafalgar dans le landerneau sportif. Une décision motivée sans doute par l’ambiance au couteau qui entourait ce poker menteur électoral.
C’est ce mardi que l’on
devait connaître le nom du nouveau
président de la FEGUIFOOT. Celui-là qui devait avoir entre les mains les
destinées de notre football, pour les quatre années à venir. Un quaternat qui
ne manque pas d’enjeu avec l’organisation de la CAN 2025. Une première pour
notre pays.
Comme dans toute joute électorale
tendue, les candidats à ce vote s’évertuaient à se tirer dans les pattes. Chacun voyant midi à sa
porte. Sauf que cette surchauffe
électorale pour rafler la mise électorale, avait pris des allures d’une guerre
fratricide sur fond d’immixtion de l’exécutif, au grand dam des textes
régissant le monde du sport roi.
Dire que le jeu était déjà faussé
n’avait rien d’un euphémisme. D’autant que le pouvoir était soupçonné de faire
des pieds et des mains pour le triomphe de son « candidat », en la
personne de l’homme d’affaires Kerfalla Person Camara (KPC).
Comme si la présidence de la
FEGUIFOOT devait être attribuée intuitu personae.
Pas donc surprenant que la FIFA vienne sonner la fin
de la récréation, suspendant ainsi le processus électoral. En attendant que les
esprits se calment. Afin que le bon sens puisse l’emporter sur la passion.
Mamadou Dian Baldé