A l’image de nombreuses localités de la Guinée, l'examen d'entrée en 7ème année a démarré ce samedi, 31 juillet 2021, dans la préfecture de Faranah. Le lancement officiel des premières épreuves a eu lieu au centre Sallé Laye Samoura en présence des autorités administratives et éducatives, rapporte notre correspondant à Faranah. Le Directeur préfectoral de l’éducation a mis en garde les éventuels fraudeurs.

Pour la région de Faranah, ils sont au nombre de 17 453 candidats inscrits, dont 6 493 filles, à affronter cet examen dans 97 centres d'examens. Ils sont répartis comme suit : préfecture de Dabola (3 892 candidats, dont 1 298 filles pour 25 centres) ; préfecture de Dinguiraye (2 868 candidats, dont 1 030filles, pour 19centres) ; préfecture de Faranah (5 125 candidats, dont 1731filles, pour 27centres) ; préfecture de Kissidougou (5 588 candidats, dont 2 438 filles, pour 26 centres).

Au nom des autorités administratives de la place, le secrétaire général chargé des collectivités décentralisées de la préfecture de Faranah, Sinet Magassouba, a prodigué des conseils aux candidats. « Nous venons de procéder à l'ouverture de l'enveloppe de la première épreuve. Ce que nous disons aux candidats, qu'ils sachent qu'on n'est pas contre eux mais qu'on est à la recherche des futurs cadres qui doivent diriger la destinée de ce pays. Nous les invitons à se débarrasser de la fraude et d’observer la discipline dans les salles.  Nous mettons l'occasion à profit pour remercier les braves enseignants qui ont formé les élèves à tous les niveaux du début jusqu'à maintenant », a-t-il dit. 

De son côté, le directeur préfectoral de l'éducation de Faranah, a mis en garde les enseignants. « Je demande aux élèves de niveau supérieur et aux parents d'élèves de ne pas s'approcher des centres d'examen et de laisser les candidats travailler en paix. Si nous prenons un enseignant en complicité de fraude, il sera éliminé et aura des problèmes. Si nous prenons aussi un parent d'élève dans des situations de fraude, il sera conduit à la police », a laissé entendre Sayon Didi Oularé.

Depuis Faranah, Mamadouba Bangoura