Manque d'infrastructures sociaux de bases, rareté de fonctionnaire dans la localité etc…le district de Sambeldö, situé à 25 kilomètres de la sous-préfecture de Banian centre, est des plus oubliés du pays.
« Nous souffrons beaucoup. On n'a
pas de poste de santé », se plaint Mamady Diarré, président du district. Lorsque
quelqu'un tombe malade dans la zone, selon lui, il faut parcourir jusqu’à 25 kilomètres pour le conduire au centre de de santé de Banian : « en On a des femmes en âge de procréation. On a des enfants qui sont
souvent malades. C’est vraiment difficile pour nous…»
Sur le plan de l’éducation, il y
a une école de trois classes et plus de 80
élèves. Le problème est qu’il n’
y'a qu’un seul enseignant qui se trouve, lui aussi, être un contractuel. « Les autorités éducatives l’ont envoyé récemment », explique un citoyen.
A cela, la présidente des femmes, Kandiatou Fofana ajoute le manque d’eaux potables dans leur
localité. Or, précise-t-elle, la population de Sembeldö s'accroît chaque jour et toutes ces personnes ont besoin
d'eaux. « En cette saison sèche
nous rencontrons d'énormes difficultés. En longueur de journée les femmes s’souffrent pour
offrir à leurs familles de l’eau à boire.
Selon elle, les deux forages ne parviennent plus à couvrir les besoins en eaux de toute la
population. Ainsi, elle sollicite de l’aide au niveau des autorités de Banian et de Faranah. Comme à Sembeldö, plusieurs zones rurales de Faranah survivent à de nombreuses difficultés de
développement
Fimguinee