Un total de de 610 Kg de
chanvre indien, saisi en un mois, est
incinéré ce mercredi à Forécariah par les autorités préfectorales et judiciaires. A l’occasion
du séjour dans la localité du Procureur général près la
Cour d’Appel de Conakry. En mars dernier, sur le même site, Alphonse Charles
Wright a encore été témoin de l’incinération d’une importante quantité de
drogue.
« Quand les trafiquants savent qu’ils sont pris
en filature, ils abandonnent la mauvaise marchandise, ils prennent la poudre
d’escampette. Et justement, c’est pourquoi le juge d’instruction a pris une
ordonnance d’incinération » explique Amadou Diallo, Procureur de la république
près le Tribunal de première instance de Forécariah.
Saisissant la balle au bond, le
Procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry, Alphonse Charles
Wright, a félicité les services de
sécurité qui font, selon lui, un travail
formidable en collaboration avec les autorités judiciaires, en l’occurrence le procureur d’instance. Dans un passé récent, rappele-t-il, la Guinée a
été cité parmi les plaques tournantes du trafic de drogue. Selon lui, les gens profitent des
différentes frontières à la fois terrestres et fluviales pour introduire ces
substances nocives. « C’est un fléau qui ne concerne pas que la justice.
Il faut que les citoyens collaborent à tous les niveaux pour pouvoir dénoncer
les personnes qui se prêtent à cette activité illicite et malsaine », indique
Alphonse Charles Wright. Avant d’interpeller les autorités : « Il
m’a été rapporté la fois dernière que toutes les personnes qui sont affectées
au niveau des frontières abandonnent leur poste, je ne sais au profit de quoi ? Mais, mon parquet ne reculera devant rien dans
la lutte contre ces fléaux » .
Pour sa part, le Préfet de
Forécariah, Colonel Mohamed 5 Camara,
martèle : « Il a été dit d’enlever tous les barrages au niveau
des frontières. C’est ce qui fait qu’il
y a la circulation illicite de la drogue dans notre pays ». Ainsi, il
attire l’attention du Procureur général
sur la nécessité d’ériger des barrages au niveau des frontières, de Kindia à
Benty. Pour lui, sans les barrages, il
est impossible de contrôler quelle que soit l’efficacité des agents.
Notons qu’entre la Guinée et la Siéra-Léone,
il existe plus de 100 portes d’entrée ouvertes le long des frontières.
GMC