Un peu plus de deux ans après leur convocation à Pau pour un ‘’sommet
de clarification’’, les chefs d’Etat des pays du G5 Sahel seront à nouveau à
Paris le 16 février pour des raisons liées à la présence dans la zone des
forces françaises en particulier, celles européennes en général.
Le contexte ayant un peu changé
du côté des Exécutifs, seuls trois présidents seront présents sur 5. Il s’agit
de Mouhamed Bazoum du Niger, de Mohamed Ould El Ghazouani de la Mauritanie et
de Mahamat Idriss Déby du Tchad. Le Mali, en froid avec Paris actuellement, et
le Burkina Faso qui a connu un coup d’Etat récemment n’ont pas été ‘’invités’’,
selon Rfi.
Mais avant cette rencontre, les
ministres des Affaires étrangères des pays européens devront se retrouver en
visioconférence, ce lundi 14 juillet. Ils s’accorderont sur l’avenir de leur
présence au Mali et au Sahel. Si le retrait du Mali semble évident, il paraît
tout aussi clair que l’Europe ne quittera pas le Sahel.
Certains pays comme le Danemark
peuvent certes se retirer, mais la France qui a le plus intérêt et d’autres qui
adoptent sa position resteront dans la zone par un redéploiement.
C’est certainement les décisions
prises à l’issue de cette rencontre des Européens qui seront communiquées aux
présidents africains mercredi prochain. Macky Sall président de l’UA et Nana
Akufo-Addo qui président actuellement la Cédéao sont attendus. Il en est de même
des Européens Charles Michel et Josep Borrell.