La 4ème édition de la prestigieuse soirée dénommée « Gala Influences », initiée par Ismaïla Badji, a été organisée à Conakry ce vendredi, 28 mai 2021. Placée sous le thème « Investir en Afrique après la pandémie : quelles perspectives ? », la démarche vise à récompenser 50 personnalités de l’Afrique de l’Ouest qui excellent dans le leadership, l’entrepreneuriat et l’innovation, a-t-on appris sur place.
L’initiative d’Influences Magazines s’inscrit dans la
logique de promotion du leadership africain. Elle vise également à encourager
et magnifier les actions que réalisent 50 braves hommes et femmes ouest-africains
au sein de leurs communautés.
De nombreuses personnalités guinéennes ont été raflé le
titre de lauréats pour cette 4ème édition. Il s’agit entre-autres d’Aboubacar
Camara (Directeur Exécutif de Tinkisso), Alpha Bacar Barry (PDG de Jatropha
SA), Sansy Kaba Diakité (Directeur Général de la maison d’éditions Harmattan
Guinée).
Prenant la parole à l’occasion de cette soirée, tenue dans un
réceptif hôtelier de Conakry, Ismaïla Badji a apporté des précisons sur les
critères de choix de ces 50 personnalités. « A Influences Magazine, nous
comprenons le mot influence et nous l’interprétons selon 3 critères. Ce sont
ces critères que l’on utilise pour pouvoir évaluer et établir un classement
chaque année. Le premier critère en lice, c’est le profil. Noté autour de 60%,
nous faisons le tour de l’Afrique de l’Ouest grâce à nos correspondants dans
toutes les capitales afin d’évaluer les actions qui sont menées par nos
lauréats. Et donc avec ce critère, nous mesurons le parcours social et
professionnel, et les compétences des lauréats. Le deuxième critère le plus
important, c’est l’impact des activités dans leurs communautés. Il faut savoir
qu’aussi nombreux qu’ils sont, avec des domaines aussi variés, ils font bouger
les lignes en Afrique de l’Ouest. Le dernier critère, c’est des moins
importants, c’est la notoriété. Et je pense que c’est ce qu’ils partagent tous
le mieux », a indiqué monsieur Badji.
En ce qui concerne le thème de cette 4ème édition,
l’initiateur de cette soirée a fait savoir qu’il est loin d’être fortuit et
participe d’une volonté de promouvoir la jeunesse du continent. « Le choix du
thème de cette année, ‘’Investir en Afrique après la pandémie’’ n’est pas
fortuit. Nous savons que le continent africain est le continent le plus convoité
pour la richesse de son sol mais aussi pour l’accessibilité de ses
mains-d’œuvre. L’Afrique a longtemps porté l’avenir du monde, mais elle peine
encore à relever le défi du développement de ses propres Etats. L’Union
africaine, l’UEMOA, la CEDEAO, tant d’organisations, pour ne citer que
celles-là qui soutiennent le développement pour faire rêver la jeunesse
africaine, mais ne réussissent pas à maintenir cette flamme d’espoir qui
s’éteint lentement et dangereusement, parce que vous le notez avec moi, des
millions de jeunes aujourd’hui empruntent des pirogues de fortune pour se
rendre dans les pays d’Europe. Alors, une question me taraude l’esprit, que
devons-nous faire pour dissuader ces jeunes de quitter l’Afrique, leur terre
natale ? Ma conviction, c’est que nous devons inclure les jeunes dans
l’inlassable processus de développement que nos jeunes démocraties sont en
train de mener ».
Abondant dans le même sens, le Directeur Général de B&S
Europe a magnifié le choix du thème au regard des défis qui assaillent le
continent. « Aujourd’hui, vous n’êtes pas sans savoir que l’emploi des jeunes,
l’emploi de façon générale, constitue un véritable enjeu. Et on ne peut pas
développer nos pays si on n’a pas la jeunesse, les femmes, si on n’a pas la
conjonction des uns et des autres au point que l’investissement tel qu’il est pensé
par le passé doit changer de paradigme. Voilà pourquoi je considère que le
thème de cette année est un thème extrêmement important », a indiqué
Alhassane.
La journaliste de la RTG, Aya Diawara, a été récompensée du
prix Influences Médias. Dans son intervention, notre consœur a vivement
remercié les organisateurs. « Je n’aurai qu’un petit mot, le mot le plus
important, facile et difficile également à dire, c’est Merci. Merci à la
Guinée, merci au Sénégal, merci aux organisateurs, merci également à tous ceux
qui, de près ou de loin, m’ont permis de pouvoir réaliser cela, et surtout à
mes téléspectateurs… »
La rédaction