Trois jours après le début de l'invasion russe en Ukraine jeudi 24 février, le sort de Kiev semble ne plus tenir qu'à un fil. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est toujours dans la capitale. Pendant ce temps, des dizaines de milliers d'Ukrainiens ont fui vers les frontières.
Ce samedi,
tous les regards sont tournés vers la capitale Kiev, où des combats sont en
cours. Le chef de l'État ukrainien s'est dit « cible numéro un » de Moscou. La
mobilisation générale a été décrétée côté ukrainien.
Le bilan
provisoire fait état de 198 civils tués et de 1 115 blessés. Des cohortes de
déplacés, 100 000 selon l'ONU, sont sur les routes de l'Ukraine, et 100 000
auraient trouvé refuge en Pologne, selon les autorités polonaises.
Depuis le
début de l'offensive, plusieurs trains de sanctions ont été successivement
décidés par l'Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada,
ciblant le secteur bancaire, les importations technologiques et de nombreux
proches du pouvoir. Elles visent désormais également le président russe
Vladimir Poutine et son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.
Un sommet de
l'Otan s'est tenu vendredi. « Nous déployons pour la première fois la Force de
réaction au titre de la défense collective pour éviter des débordements sur le
territoire de l'Alliance », a précisé Jens Stoltenberg, secrétaire général de
l'Otan, à l'issue de la rencontre. La France va déployer 500 hommes en Roumanie
dans le cadre de l'Alliance…
Avec RFI