Pour cette année 2022, le budget de l’État arrêté en recettes se
chiffre à 26 703 785 763 611 GNF, et en dépenses à 30 607 656 125 068 GNF. Le déficit budgétaire, lui, s’élèvera à 4 543
870 361 458 GNF. L’ordonnance portant sur la loi de finances de cette année est
promulguée ce lundi 3 janvier par le président de la transition, le colonel
Mamadi Doumbouya.
Après élaboration de la Loi de
finances initiale, le département de l’Économie avait fait des projections qui prévoient
un taux de croissance économique de 5,7% du PIB ; un taux d’inflation moyen de
10,1% ; un taux de pression fiscale de 13,88% et un taux de change de 9 696 GNF
pour 1 USD.
La répartition sectorielle des dépenses, hors
financements extérieurs pourrait être élevée dans les secteurs de la Santé et
de l’Éducation avec 19,6% du total des dépenses budgétaires contre 15,8% en
2021. Dans cette prévision, 7,8% reviennent à la santé, tandis que 11,8% sont réservé
à l’éducation. En bas de l’échelle, il y a le secteur agricole qui devrait se
contente de 4,3% du budget, soit un peu plus élevé par rapport au montant qui
lui a été alloué en 2021 (2,4% du budget).
GMC