C’est une exclusivité FIM FM Guinée. Le dossier des citoyens mis aux arrêts en rapport avec les violences postélectorales en Guinée a connu des avancées ce vendredi 7 mai 2021.
Selon une source proche du dossier, sur les quatre-vingts (80) personnes détenues à la maisons centrale, dont des responsables de l’UFDG, trente-deux (32) ont bénéficié d’un non-lieu. Les 48 autres sont renvoyées devant le tribunal de première instance de Dixinn, apprend-on.
Selon nos informations, les juges d’instruction ont rendu leur décision ce vendredi même. Quarante-huit personnes sont renvoyées
devant le tribunal de Dixinn où elles auront à répondre des faits de « troubles
à l’ordre public, incitation à la violence, détention et fabrication d’armes
légères, associations de malfaiteurs ».
Parmi les 48 accusés qui devraient
être jugés pour ces faits, figurent des responsables politiques comme Ousmane
Gaoual Diallo, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui, Cellou Baldé et autres.
Les yeux sont désormais tournés vers
le tribunal de Dixinn pour la fixation de la date de la tenue de leur procès.
Les 32 personnes ayant bénéficié du
non-lieu vont sortir de la maison centrale où elles croupissaient depuis
plusieurs mois pour rejoindre leurs familles. Aucune charge n’a été retenue
contre elles.
Alpha Mamadou Diallo pour FIM FM Guinée.