L’ampleur du complot dans lequel le président Jovenel Moïse a trouvé la mort commence à s’éclaircir. Après la traque du commando qui a mené l’opération criminelle, la Police haïtienne détient des éléments d’informations qui montrent que ce complot à des ramifications externes.
Les premiers éléments de l’enquête lancée à la suite de
l’assassinat du président Jovenel Moïse permettent d’établir que ceux qui l’ont
tué viennent de l’étranger, en majorité. Selon la police haïtienne, deux citoyens
américains font aussi partie des 17 « mercenaires étrangers » arrêtés après
l’assassinat du président Jovenel Moïse. Il s’agit pour les citoyens américains
de James Solages, 35 ans et Joseph Vincent, américains d’origine haïtienne.
Ces derniers ont été arrêtés avec 15 ressortissants colombiens. D’après les premiers éléments de l’interrogatoire, Solanges, vit à Fort Lauderdale, serait président d’un organisme de bienfaisance basé dans le sud de la Floride et prétend être un ancien garde du corps à l’ambassade du Canada en Haïti. Quant à son complice, Vincent, il affirme habiter dans la région de Miami.
Le chef de la police, Léon Charles, est revenu sur le nombre
d’assaillants tués dans la riposte des forces de l’ordre. De 7 mercenaires, Il
dit que ce sont seulement trois qui ont été tués par la police. La traque des
assaillants a donné des fruits selon lui. En effet, si huit mercenaires sont en
fuite, ils sont nombreux à avoir été pris. « Des étrangers sont venus dans
notre pays pour tuer le président (…) « Il y avait… 26 Colombiens, identifiés
par leurs passeports… et deux Haïtiens américains également. Nous allons les
traduire en justice », a-t-il déclaré.
Pendant son discours, ses services ont exposé 17 suspects
menottés. Sur eux, diverses armes et passeports colombiens étaient disposés.
Avec Afrikamag