Le projet du Transguinéen est et demeure, sans aucun doute, une priorité que le Gouvernement est en train d’exécuter. Le passage par le Liberia des productions minières de la Guinée ne concerne que le Nimba et d’autres projets mineurs proches de la frontière libérienne. Rien d’autre.
Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de « revirement »
dans la position de l’Etat guinéen. Renoncer au Transguinéen n’a jamais été une
option dans les discussions avec le Liberia. D’ailleurs, l’Accord guinéo-libérien
de 2013 définissant le cadre des discussions entre les deux pays est clair
puisqu’il fixe avec précision les coordonnées (qui n’incluent pas Simandou) des
gisements concernés par le transit au Liberia. Et puis il y a un projet
(Simandou) déjà en cours d’exécution qui inclut le Transguinéen dans le cadre
de Conventions ratifiées par le parlement Guinéen engageant toutes les parties
signataires.
C’est un non sujet que de parler du Transguinéen comme une
option en examen, puisque c’est le seul choix pour l’évacuation du minerai de
Simandou.
Tout le reste n’est que pure spéculation partiale et
partielle de ceux qui ne veulent pas voir la Guinée réaliser le plus grand
projet transformateur de son histoire : le Transguinéen transportant la
production des exploitations minières du Simandou et d’autres gisements, des
produits agricoles, d’autres marchandises et des passagers jusqu’aux côtes
guinéennes de Forécariah.
Ministère des Mines
et de la Géologie