Insécurité à Conakry : 7 présumés bandits présentés aux médias

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  • 02 juin 2021 16:52

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Engagée dans la lutte contre le grand banditisme, la section de recherche de Conakry, relevant de la gendarmerie nationale, a démantelé une bande de 7 présumés criminels qui opèrent dans la capitale et ses environs. L’un d’entre eux a été interpelé par des citoyens lors d’une attaque à main armée dans un domicile privé à Dabompa, dans la commune de Matoto. Ces présumés malfaiteurs, présentés à la presse ce mercredi 2 juin 2021, au PM 3, rejettent toutes les accusations portées contre eux.

Il s’agit de Mamadou Lamarana Diallo, Ibrahima Barry, Daouda Soumah, Harouna Ly (alias Habib Marouane), Thierno Mamadou Ly, Elhadj Souleymane Barry et Ibrahima Daffé alias Ségué. C’est un coup de filet réussi grâce à l’aide des populations de Dabompa, si l’on en croit le lieutenant Aboubacar Saran Bangoura, chargé de communication au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale. « Les populations de Dabompa, lors de l’attaque à main armée du domicile de monsieur Mamadou Lamarana Sow, se sont vaillamment opposés et ont réussi à interpeller Mamadou Lamarana Diallo et immobiliser le véhicule des bandits. Ils les ont mis à la disposition de l’escadron mobile de gendarmerie numéro 17 de Dabompa »

Depuis, une enquête a été ouverte par le PM3 de Matam. Ces 7 présumés malfaiteurs ont été appréhendés en flagrant délit. C’est ce qu’a indiqué l’adjudant-chef Facinet Camara de la division atteinte aux biens, chef de groupe en charge des cas de vol à mains armées. « Ce n’est pas leur première attaque dans ce domicile. Une première attaque avait eu lieu sur place au mois d’août 2018. Ils avaient réussi à emporter plus d’un milliard de francs guinéens. Cette fois-ci, un élément a été interpellé… »

Les présumés bandits ont nié les faits. Parmi eux, un autre est soupçonné d’avoir servi d’indicateur pour le groupe. Mais, il rejette les faits qui lui sont reprochés.

Le dossier a été transféré ce mercredi au tribunal de première instance de Mafanco où ils devraient être inculpés.

Amadou Diallo pour FIM FM Guinée

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