Médias (GFM) de remettre le couvert. Sous les couleurs d’une nouvelle
saison dénommée « Barracuda ». La troisième d’une saga aux saveurs
pittoresques, et dont le surnom animalier, emprunté à ce gros poisson carnivore
des mers chaudes, trahit notre ambition de vouloir y aller à pleines dents.
Dans l’ascension astrale que nous
poursuivons depuis maintenant trois ans dans l’écosystème médiatique guinéen.
Au prix d’un savoir-faire qui tranche avec le dilettantisme. Permettant ainsi à
FIM-FM de tutoyer aujourd’hui les étoiles.
C’est dire que cette saison 3 n’a
rien d’une nouvelle bérézina. Car le pont d’Arcole a été franchi sans
grand-peine par les vigies de la démocratie.
Mais convenons-en qu’il n’y a pas
de quoi pavoiser. Tant il y a loin de la coupe aux lèvres, entre les résultats
escomptés et les réalités du terrain. Quand on sait que les référents
universels pour lesquels nous militons en tant que journalistes, à savoir la
paix, la démocratie, les droits de l’homme, les droits de l’enfant, les droits
de la femme, le progrès social sont encore piétinés dans notre pays voire sur
une grande partie du continent africain.
Il ne faudrait donc pas se
laisser emberlificoter par les fumées de la gloire. Il va falloir profiter
plutôt de cette nouvelle saison pour remettre l’ouvrage sur le métier. Sans
pour autant jouer les Don Quichotte. Tout en maintenant notre credo qui
consiste à s’affranchir de l’obédience du pouvoir et des partis politiques. Ce
qui proscrit de facto la loi du silence et les échanges de bons procédés.
Une telle ligne directrice
s’impose à nous, d’autant que pour sauver la Guinée du délitement, la presse a
un rôle déterminant à jouer, en tant qu’institution qui a toujours su résister
le mieux aux sirènes de la corruption et de la démagogie.
Notre pays est aujourd’hui à la
croisée des chemins, victime d’un coup du sort. A la place d’un pouvoir
corrompu, balayé par le vent de l’histoire, s’est substituée une junte
militaire brute de décoffrage. Qui tente tant bien que mal de sortir le pays de
l’ornière. Même si le mal est profond, et ne saurait être éradiqué par un coup
de baguette magique.
Raison de plus pour ne pas jeter
le bébé avec l’eau du bain.
La surprise du chef pour cet acte
3 de la saga, sera l’avènement de FIM 24, qui est imminent. Ce n’est plus
qu’une question de jours. Une manière pour le Groupe Fréquences Infos Médias
d’augmenter la voilure.
Stimulé par une pression émanant
des auditeurs mais aussi des nombreux aficionados, qui ont du béguin pour ce
média, devenu le fer de lance d’une révolution copernicienne. Une communauté
FIM que nous ne cesserons d’ailleurs de magnifier, pour la débauche d’énergie
déployée dans le soutien aux actions de GFM. Nous veillerons à mériter cette
confiance que vous portez en nous.
La saison Barracuda sera pour
nous l’occasion de pétrir l’intelligence collective. En usant du scalpel pour
démêler le vrai du faux. Par le biais d’enquêtes fouillées et d’analyses
dénuées de passion et de parti-pris.
Nous abordons donc la nouvelle
saison avec un sens trop sourcilleux du respect de la déontologie. Le défi étant de garder le cap en tant que
pôle d’attraction pour tous ceux qui sont en quête d’informations sur la Guinée
et l’Afrique.
A cœur vaillant, rien
d’impossible, nous dit l’adage. Surtout quand vous avez aux commandes du
vaisseau amiral Aboubacar Diallo, un homme d’assaut, bourreau de travail et
professionnel dans l’âme.
Alea jacta est. C’est donc parti
pour la saison Barracuda. Que Dieu bénisse la maison Orange.