Les attentes de la population sont énormes, les actions tardent, la
Justice peine à être la véritable boussole…Le rapport à mi-parcours de la transition Guinéenne,
présenté par la jeunesse CEDEAO Guinée est plutôt évocateur. L’ONG était en
conférence ce vendredi 1er avril 2022.
Dans son discours, Aboubacar Dorah
Koïta, président de la jeunesse CEDEAO Guinée déclare : « Il n’y a
aucune visibilité sur le processus qui doit nous conduire vers la tenue des
élections devant mettre fin à la transition ». Cette situation telle
qu’elle se présente aujourd’hui dans notre pays, selon lui n’est pas rassurante : « si rien
n’est fait pour changer le cours des choses, il est fort probable que la
transition se retrouve dans une impasse ».
Ainsi, l’organisation recommande que
le respect de la parole donnée soit
l’expression du CNRD et retrouve sa sacralité en Guinée ; que le retour à la
normalité constitutionnelle soit une préoccupation majeure partagée ; qu’un
chronogramme consensuel, clair, précis, et réaliste soit publié dans un bref
délai pour définir et programmer les actions et élections nécessaires devant marquer
la fin de la transition.
Plus loin, la jeunesse de la
CEDEAO Guinée suggère la mise en place d’un cadre formel de dialogue et de concertation
le plutôt possible entre les Forces
vives et le CNRD. Aussi, elle
déconseille que les Assises nationales ne soient pas une rencontre entre
gouvernants, mais permettent la
participation effective de toutes les parties prenantes afin de favoriser
l’atteinte des objectifs escomptés.
GMC