Il en avait l'« intention », c'est
désormais officiel. « Je suis candidat à ma réélection », a dit le président
américain de 80 ans dans un message vidéo publié sur Twitter, s'ouvrant sur des
images de l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021.
«
Lorsque je me suis présenté à la présidence il y a quatre ans, j'ai dit qu'il
s'agirait d'une lutte pour l'âme de l'Amérique et nous en sommes encore là », a
dit Joe Biden. « L'heure n'est pas à l'auto-satisfaction, c'est pour cela que
me présente en vue d'une réélection. (...) Finissons le travail. Je sais que
nous en sommes capables. »
Et
Joe Biden d'insister sur le combat toujours en cours selon lui pour la liberté
et la démocratie. Dans sa vidéo, il dénonce les attaques commises par des «
extrémistes républicains » contre les libertés individuelles.
Comme
lors du dernier scrutin, il présentera un « ticket » avec son actuelle
vice-présidente, Kamala Harris.
Ce
25 avril marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de la dernière
entrée en campagne de Joe Biden, et qui avait privé Donald Trump d'un second
mandat.
Le
principal handicap du démocrate, dont la cote de popularité reste médiocre, est
son âge. Jamais encore les Américains n'avaient élu un président aussi âgé,
jamais non plus un candidat ne leur avait demandé de lui laisser les clés de la
Maison Blanche jusqu'à ses 86 ans.
Quelles
seraient les chances de Joe Biden s'il faisait face en novembre 2024 à un ou
une adversaire plus jeune ? Le nom du gouverneur de Floride, Ron DeSantis,
figure de la droite dure et âgé de 44 ans, circule beaucoup. Mais il ne s'est
pour l'heure pas déclaré.
Aussitôt après l’annonce de Joe Biden, le parti républicain a accusé le président américain d'être « déconnecté ». « Biden est tellement déconnecté de la réalité qu'il pense mériter quatre ans de plus au pouvoir alors qu'il ne fait que créer des crises », a dénoncé la cheffe du parti, Ronna McDaniel.
Avec RFI