L’augmentation exponentielle des cas de viol inquiète les autorités de Kankan. Où, rien que pour le premier trimestre 2O22, 84 cas sont enregistrés dont 71 sur mineures, contre 64 cas pour toute l’année précédente.

A l’occasion de la journée de l’enfant africain, célébrée ce jeudi 16 juin 2022 sous le thème « Éliminer les pratiques néfastes affectant les enfants, progrès en matière de politique et de pratiques », Mohamed Keita, chargé des questions d’enfance à l’Inspection régionale de l’Action sociale de Kankan a expliqué à la presse locale que cette aggravation résulte de la faiblesse des châtiments. Dénonçant dal foulée « l’ingérence de certaines personnes dans les procédures et la mauvaise volonté de certains officiers de police judiciaire dans la gestion des cas ». Ces derniers selon lui, privilégient la négociation au détriment de l’application de la loi.

 Aujourd’hui, il regrette la banalisation du viol dans leurs communautés : «au lieu de soutenir la victime de viol et combattre l’auteur, on fait le contraire. On défend, soutien et on encourage l’auteur. C’est ce qui renforce la récidive et incite autres candidats ».

A l’en croire, la situation pourrait s’aggraver si rien n’est fait de toute urgence.

GMC