Le procès en appel de l’imam Ismaël Nanfo Diaby a connu son épilogue ce mardi 12 octobre 2021. La juridiction a ordonné la remise en liberté du controversé imam, condamné en première instance à un an dont six mois avec sursis.

C’est une victoire pour le controversé personnage qui dirige la prière en langue Maninka. Le verdict tant attendu dans son procès en appel pour trouble à l’ordre public apporté par le ministère du culte a été rendu ce mardi. C’était en présence de nombreux curieux qui avaient pris d’assaut la salle d’audience de la cour d’appel de Kankan.

Dans la lecture du verdict, Elhadj Mahmoud 1 Camara, le président de la chambre des appels correctionnels à la cour d'appel, a ordonné la mise en liberté immédiate du prévenu, s'il n'est retenu pour autre chose.

Il faut rappeler que le guide spirituel de la confrérie Djèrèkolobaya a été interpellé le 13 mai 2021 à son domicile du quartier Bordo en marge de la prière marquant la fête de Ramadan pour troubles à l'ordre public apporté par son ministère de culte. Il avait été condamné par le Tribunal de première instance le 26 mai à une peine d'emprisonnement de 12 mois assortis de 6 mois de sursis et au payement d’une amende de 500 mille francs guinéens.

Mohamed slem Camara

En ce qui concerne la violation de la décision du secrétariat des affaires religieuses du 30 juillet 2020 lui interdisant de diriger la prière sur toute l’étendue du territoire national, la cour a condamné Nanfo au payement de la somme de 50 mille francs guinéens.

Mohamed Slem Camara