Les médias consultés ce lundi par notre rédaction sont dominés par le sursis accordé à la junte Guinéenne pour trouver une durée raisonnable de la transition afin d’éviter les sanctions de l’organisation sous-régionale CEDEAO.
La 61ème session ordinaire des
chefs d’État et des gouvernements de la Communauté économique des États de
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue s’est tenue hier Accra au Ghana.
L’organisation ouest-africaine s’est penchée sur des
mesures de rétorsions à l’encontre du Mali, du Burkina Faso et de la Guinée
trois pays dirigés par des juntes militaires, rapporte
guineenews.org
Pour le cas Guinéen, renchéri Guineenews, les chefs d’Etats ont décidé de donner un sursis d’un mois à la
junte pour revoir son chronogramme électoral afin d’échapper aux sanctions de
l’institution sous-régionale
Alors que les observateurs craignaient une main
lourde de la CEDEAO à l’occasion de ce sommet, aucune sanction n’a été prise
contre la Guinée par les chefs d’État de la sous-région, écrit pour sa part
ledjély.com. Le site poursuit en annonçant qu’un nouvel ultimatum est donné au col. Mamadi Doumbouya et ses hommes pour
trouver une durée de transition « acceptable ».
Ainsi, la Guinée a seulement le mois de
juillet pour trouver un chronogramme consensuel à défaut, des sanctions
pourraient être prises contre les autorités de Conakry, renseigne Africaguinée
Conakry
a certes échappé aux sanctions mais la Cedeao maintient la pression sur le
colonel Mamadi Doumbouya, renchéri Africaguinée
La CEDEAO désigne un
nouveau médiateur pour la crise Guinéenne
La CEDEAO a porté son choix sur l’ancien président béninois, Thomas Boni
Yayi pour assurer la médiation dans la crise Guinéenne à la place de Mohamed
Ibn Chambas qui s’est retiré après avoir été récusé par certains acteurs
politiques et de la société civile en Guinée, écrit kalenews.org
L'ancien dirigeant du Benin doit arracher un compromis autour de la durée
de la transition avant fin juillet, faute de quoi des « sanctions
économiques et financières » frapperont la Guinée, annonce pour sa part Guinéematin.com
Désormais, il reste à savoir si la junte dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya
se pliera à cette nouvelle injonction de la Cedeao, s’interroge africaguinée.com
La CEDEAO a levé
les sanctions sur le Mali
Les chefs d’État de la Cédéao ont considéré que les progrès réalisés par le Mali ces dernières semaines justifient une levée partielle des sanctions. Bamako a notamment adopté une nouvelle loi électorale et annoncé le retour à l’ordre constitutionnel pour mars 2024, écrit rfi.fr
Acculé
par les sanctions financières et économiques infligées au Mali où il fait la
pluie et le beau temps, Assimi Goïta, qui a ramené ses prétentions de
transition de 5 à 4 puis, désormais à 2 ans, a donc lâché du lest, mais demeure
dans le viseur de la CEDEAO, analyse l’observateur palga au Burkina
Les
sanctions financières qui ciblent les dirigeants de la junte sont en revanche
maintenues. Le Mali reste également suspendu des instances de la Cédéao, écrit maliweb
mais renchéri le quotidien, les décisions prises hier par l’organisation
régionale, à effet immédiat, constituent néanmoins une avancée très importante
pour le Mali.
Mamadou Saliou Bah