A la barre depuis hier lundi, le ministre de la Santé sous le capitaine Moussa Dadis Camara, confirme les faits de viol qu’il y a eu au stade du 28 septembre en 2009. Mais le médecin Colonel Abdoulaye Chérif Diaby dit ne pas être en mesure de dire qui a commis ces viols parce qu’il n'était pas au stade, soutient-il.
Le procès du massacre du 28 septembre se poursuit à la Cour
d’appel de Conakry où est délocalisé le tribunal criminel de Dixinn. Le médecin Colonel Abdoulaye Chérif Diaby a annoncé
que le gouvernement avait débloqué plus d'un milliard 422 millions de francs
guinéens pour la prise en charge des blessés après le massacre.
Sidiki Camara, un des substituts du procureur, a demandé à
Abdoulaye Chérif Diaby s'il dispose de documents qui l'attestent. L'accusé a
répondu par oui. Selon lui, les traces sont à la comptabilité du ministère de
la santé.
Après un premier round, le second est en cours. Les membres
du parquet ont fini, les avocats de la partie civile suivent. Après la pause de
la mi-journée, l'audience a repris. Les membres du parquet ayant épuisé leurs
questions, la parole est à présent aux avocats de la partie civile. Avant la
pause, l'accusé a déclaré qu'il s'est libéré d'un fardeau pour avoir comparu
dans ce procès. Abdoulaye Chérif Diaby regrette le fait d'être reproché des
infractions dont il n'est pas coupable, selon lui.
L'officier croit avoir dit ce qu'il sait des événements du
28 septembre 2009 en toute sincérité. Il ne reconnaît pas les faits, et après
les événements douloureux, il pense avoir joué son rôle, celui de prendre en
charge les blessés.
Sékou Diatéya Camara