L’information avait suscité des aberrations.
Pour éclairer l’opinion publique, le
ministre de l’Administration s’est prononcé sur la question. Il
revient bien au ministère de l’Administration du territoire et de la
Décentralisation d’organisation des élections politiques. Le ministre Mory
Condé l’a confirmé ce lundi lors de sa rencontre avec la classe
politique.
« Ce qui reste clair, dans tous les pays que
nous prenons comme modèle, c’est le ministère de l’Administration du territoire
et de la Décentralisation qui est l’organe chargé de gérer les élections. C’est
à la suite d’une crise de confiance entre les acteurs politiques qu’on est allé
vers la CENI », explique le chef du département du MATD. Pour lui, si les nouvelles autorités ont pris la résolution de ramener l’organisation des élections au
niveau de l’Etat, c’est surtout en raison
de la mauvaise gestion financière du processus électoral par la CENI : « le coût de
location du siège de l’instance en charge de l’organisation des élections était
65 000 euros jusqu’au 5 septembre dernier. En ce qui concerne le personnel, la
CENI nous a présentés un effectif de 900 et quelques. Vous remarquerez que ces
cadres de la CENI qui se font appeler des techniciens sont tous des
fonctionnaires du MATD, payés à la fonction publique et au même moment, ils
sont tous contractuels au niveau du ministère du Budget ».
Pour toutes ces raisons, selon
Mory Condé, le CNRD et le gouvernement se sont dit qu’il fallait à ramener les
élections dans la maison mère et permettre aux politiciens d’être dans un
comité de veille qui sera associé à toutes les étapes du processus électoral,
comme quand ils avaient leurs commissaires à la CENI.
GMC