Le procès pour licenciement intenté contre la société UMS par 83 de ses anciens travailleurs s’est poursuivi au tribunal de Mafanco ce vendredi, 18 mars 2022. Les avocats de cette entreprise estiment que les plaignants dans cette affaire n'ont pas intenté leur action dans le délai requis, qui est de 24 mois conformément aux prescriptions du code du travail. Des arguments rejetés par le camp adverse.
Les avocats de UMS sont formels. La partie civile dans cette
affaire n’a pas intenté le procès dans le délai requis, qui est de 24 mois,
comme l'indique le Code du travail en son article 523, alinéa 3. L’avocat de la
structure a soulevé cette question juridique, demandant une fin de non-recevoir.
L'avocat des plaignants a répondu à cette question à travers
un écrit déposé ce vendredi au tribunal. Pour Me Moussa 2 Keita, il y a des
questions juridiques qui ont échappé à la société UMS. Selon lui, le même code
du travail prévoit la saisine de l'inspection générale du travail dans un délai
de 24 mois, à défaut de saisir la justice. C’est ce qui a été fait par ses
clients, un mois seulement après leur licenciement à Boké, a-t-il fait savoir.
La juge M'Balou Keita, après avoir écouté les parties, a
renvoyé le dossier à la semaine prochaine pour statuer sur cette question
juridique.
Sékou Diatéya Camara