Après les inquiétudes observées sur les marchés dans les premiers mois de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le marché des produits alimentaires connaît une certaine accalmie.
Dans le monde, les prix des principales denrées de base
continuent de refluer. En octobre dernier, l’indice FAO qui suit la variation
des cours internationaux d’un panier de 5 de produits alimentaires (céréales,
viande, produits laitiers, sucre, huiles végétales), a atteint 135,9 points
contre 136 points le mois dernier.
Cette situation marque le 7ème mois consécutif de repli des
prix depuis le sommet historique atteint en mars 2022 dans la foulée de
l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Si en octobre, les prix des huiles végétales, des produits
laitiers, de la viande ou encore du sucre ont tous reculé, la tendance est à la
hausse du côté des céréales. Sur fond d’incertitudes sur l’accord céréalier
signé en juillet dernier en Turquie sous l’égide de l’ONU, les prix des
graminées ont augmenté de 3 %.
Alors que la Russie a déclaré mercredi 2 novembre qu’elle
reprendrait sa participation sur ladite entente, de nombreux observateurs
soulignent que sa reconduction n’est pas encore acquise d’ici le 19 novembre,
date de son expiration.
Cet accord, instaurant un corridor maritime sur la mer
Noire, a permis l’exportation de près de 10 millions de tonnes de céréales
depuis les ports ukrainiens, selon le Centre de coordination conjointe (JCC).
Si cette incertitude supplémentaire est de nature à attiser
la volatilité sur le marché, la FAO souligne toutefois que les perspectives
sont positives du côté de la production de blé. Celle-ci, portée par une
récolte russe historique, devrait atteindre 783,8 millions de tonnes en 2022, un
record absolu.
Pour rappel, le blé est la céréale la plus échangée dans le
monde, avec 25 % de sa production qui est commercialisée, contre 15 % pour le
maïs et 10 % pour le riz.
Source : Agence
Ecofin