La France et l'Union européenne soutiennent les "sanctions
inédites" prises dimanche par les dirigeants ouest-africains contre la
junte au pouvoir au Mali… C’est une déclaration faite mardi par le président Emmanuel Macron, insisté au cours
d'une conférence de presse avec le président du Conseil européen Charles Michel
à l'Elysée. Ou, il laisse entrevoir de
nouvelles sanctions européennes.
« Nous soutenons" la
"position très claire et ferme" prise par la Communauté économique
des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (UEMOA), "qui marque la condamnation profonde des dérives
de la junte militaire que la France avait à plusieurs reprises dénoncées »
indique le chef de l'Etat français.
Selon lui, la France et l’Union
Européenne sont totalement solidaires de la région et de la position très
courageuse et claire qui a été exprimée dimanche. Il précise que les Européens se préparaient à renforcer à
leur tour leurs sanctions.
Selon l’AFP, les ministres des
Affaires étrangères de l'UE devraient en discuter lors de leur réunion
informelle prévue à Brest, dans l'ouest de la France, cette semaine. Et "d'ici
à la fin du mois i une réunion formelle est attendue pour que l'UE et l'ensemble des pays qui la
composent puissent accompagner cette décision de sanctions.
Dimanche dernier, lors du sommet d’Accra, les
dirigeants ouest-africains ont décidé de fermer les frontières avec le Mali et
de mettre le pays sous embargo, ce qui a suscité une vive réaction lundi des
militaires au pouvoir à Bamako, qui ont rappelé leurs ambassadeurs.
GMC