Au Mali, l'homme accusé d'avoir tenté d'assassiner mardi le colonel Assimi Goïta, le président de la transition, à la Grande Mosquée de Bamako est mort ce dimanche 25 juillet en garde à vue, a annoncé le gouvernement malien dans un communiqué.
Tout a commencé à la mi-journée dimanche 25 juillet. Une
source sécuritaire malienne annonce à des journalistes que la santé de
l’agresseur du président de la transition s’est dégradée. Il est à l’hôpital.
Dans l’après-midi, le Premier ministre malien Choguel Maïga rencontre le
président de transition, le colonel Assimi Goïta. Ont-ils abordé le sujet ?
Probablement.
Quelques instants plus tard, la mort de l’agresseur du
colonel Goïta est annoncée. Mort de quoi ? Le communiqué officiel ne le précise
pas, mais affirme qu’une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer
les causes de son décès.
L'enquête continue
Pour le gouvernement, cette mort ne fait pas obstacle à la
poursuite de l’enquête, surtout « que les premiers indices collectés indiquent
qu’il ne s’agissait pas d’un acte isolé ». En clair, pour les autorités
maliennes, il y a d’autres personnes impliquées dans la tentative d’assassinat
du chef de l’État.
Mais en l’absence du principal présumé coupable, désormais
mort, certains peuvent être tentés de douter de la thèse officielle. Pour
convaincre tout le monde, le gouvernement, puis la justice, devraient
s’engager à jouer la carte de la transparence.
Source : RFI