Le poste péage de Kassela et le poste de la garde civile de Markakongo,
dans la région de Koulikouro, ont été visés lundi soir 2 janvier. Cette double
attaque n’a pas été revendiquée mais elle rappelle combien l’étau se
resserre sur la capitale malienne.
La localité de Kassela se
trouve aux portes de Bamako, à environ trente kilomètres de la capitale
malienne. C’est là que les automobilistes arrivant par la route de Ségou
paient leur droit d’entrée dans la capitale. La cabine de péage de Kassela a
été attaquée dans la soirée, lundi, en même temps que le poste de la protection
civile de Markakongo, à environ 80 kilomètres de Bamako, dans la même région de
Koulikouro.
Dans les deux cas, des témoins
parlent d’assaillants venus à moto. Selon des sources sécuritaires et selon les
témoignages d’habitants de ces deux localités, deux personnes ont été tuées à
Kassela : le gardien du péage et un agent des eaux et forêts, dont le camp se
trouve juste à côté, et dont certains éléments armés auraient même tenté une
riposte.
À Markakongo, deux pompiers et
trois civils ont été tués, a annoncé mardi le ministère de la Sécurité et de la
Protection civile. «Dans la nuit du 2 au 3 janvier (…) aux environs de 21H00,
le Poste de secours routier de la Protection civile de Markacoungo, sur l’axe
Bamako-Ségou, a été attaqué par des individus armés non identifiés», a indiqué
le ministère dans un communiqué, précisant que le bilan était de cinq morts,
dont deux pompiers, et un blessé.
Avec RFI