Le président de
la transition guinéenne a en entamé ce mercredi 21 septembre 2022, une visite à Bamako. Le colonel Mamadi Doumbouya est invité à prendre part aux
festivités de la fête de l’indépendance du Mali. C’est la première sortie du
chef de la junte militaire guinéenne depuis sa prise du pouvoir il y a un peu plus d’un an. A Bamako, ce mercredi,
le drapeau guinéen flotte partout à
travers la ville depuis le matin, même
au palais Koulouba.
Après un an d’exercice
du pouvoir, le locataire du Palais Mohamed VI s’est envolé, dans l’après-midi de
ce mercredi 21 septembre 2022, pour Bamako. Le colonel Doumbouya, à l’invitation
de son ami Assimi Goita, chef de la junte malienne, doit assister à la 62ème célébration de la fête de l’indépendance de la République du Mali, prévue demain jeudi. Une célébration qui coïncide avec la
tenue du sommet de la Cédéao à New-York ; portant en grande partie sur la transition dans
trois pays de l’Afrique de l’ouest, la Guinée, le Mali et le Burkina dont le
chef de la junte est invité à prendre à la rencontre, par la communauté économique
des Etats de l’Afrique l’ouest, à la différence des deux premiers pays
Aussi bien en
Guinée qu’au Mali, les commentaires vont bon train ! Pour M Aboubacar Okoum, analyste politique malien,
la visite du président de la transition guinéenne n’est pas un fait du hasard.
Rappelant que les relations entre les deux pays sont aussi vieilles que leurs indépendances,
il pense que les dirigeants des deux pays en transition et aujourd’hui frappés par la même situation peuvent harmoniser leur point de vue pour pouvoir défendre leur souveraineté. Il pourrait d’abord, estime-il, résulter de la rencontre entre les
deux colonels une position commune par
rapport à la création d’une fédération ‘’Guinée –Mali’’ étant donné que, pour
lui, des organisations comme la Cédéao, l’Union
Africaine ont montré leurs limites à travers leurs chefs-d’ Etats, infiltrés
par l’occident.
Aussi, alors que
les pays de la Cédéao sont est en réunion aux Etats-Unis, où la
question des 49 soldats ivoiriens arrêts au Mali est évoqué, M Aboubacar Okoum n’occulte pas la possibilité que le Chef de la Guinée puisse convaincre le président Assmi Goita, du
moment que le principe de bonne foi est
accepté par Bamako avec la libération de trois militaire grâce à la médiation
togolaise.
GMC