Le président de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya, depuis
quelques jours, opère un vaste remaniement au département de la justice. Quoi de plus normal quand on
pense à ce ministère dont l’image est écornée notamment par les derniers
scandales dans le secteur. Sauf que les derniers décrets en date comportent quelques erreurs. Et la
presse en a fait ses choux gras.
La plus symptomatique, rapporte le Djely,
porte sur la nomination d’un cadre en
réalité décédé depuis environ deux ans. Il s’agit de feu Jean-Marie Kolié. Lequel
est promu, ce mercredi, Conseiller chargé de mission au ministère la Justice et
des Droits de l’homme et montré comme ayant précédemment servi comme conseiller
juridique au ministère de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Selon le
confrère, l’intéressé dont le nom complet est Kolié Jean-Marie Foromo, est
décédé en janvier 2020. « Nommé au poste de Conseiller juridique en
juillet 2015 par l’ancien ministre Khalifa Gassama Diaby, il n’avait pas été
remplacé par Mamadou Taran Diallo, successeur de ce dernier. »
Concernant le nouveau Directeur
national des Droits de l’homme, N’Famara
Camara, le problème existe à propos de
la fonction qu’il occupait précédemment. Selon le décret, il était « précédemment directeur national de
la réconciliation nationale et de la solidarité ». Or, ce dernier a plutôt servi en qualité de secrétaire général du
ministère de la Citoyenneté et de l’Unité nationale. Poste auquel il avait été
élevé par Mamadou Taran Diallo.
GMC