Vers le licenciement collectif de plusieurs employés de la société Forêt Forte basée dans la région de Nzérékoré. L’annonce a été faite lundi soir par son directeur général, Jean Marie Petit, au cours d’un point de presse.
« A l'heure qu'il fait, notre patron (Jean Marie Petit)
veut mettre tout le monde en congé technique ou bien en licenciement économique »,
a dit d’entrée Cécé Doré, chargé des relations communautaires et de l’exploitation
forestière de la société Forêt Forte. Poursuivant, il précise : Parce que
s’il n’y a pas de bois et les travailleurs sont à sa charge, il les paye mensuellement
et il ne travaille pas. Donc, voici les motifs de la décision de la direction
sur le licenciement économique des travailleurs en cours. Nous comptons
licencier 380 travailleurs sur les 1 200 en attendant le renouvellement de
notre permis par la Ministre de l'Environnement ».
Sur les raisons de cette compression, Jean Marie Petit évoque
à son tour un ralentissement économique lié au retard du renouvellement de son
permis d’exploitation du bois d’œuvre dans les forêts classées de Ziama et
Diécké.
Pour lui, le manque de matière première pourrait bientôt
entrainer l’arrêt de l’usine. L’occasion a été mise à profit par le syndicat
des travailleurs, de plaider auprès des autorités afin de sauver les emplois
des travailleurs.
Depuis N’zérékoré,
Alexis Kolié