Dans une tribune publiée ce Vendredi ,30 Juillet 2021, sur des sites d’information, intitulée : « Alpha veut faire de moi une jeune veuve en tuant mon mari ! », Madame Hawa Djan Doukouré, l’épouse de Foniké Manguë, exprime ses appréhensions par rapport à l’état de santé de son mari qui s’est dégradé depuis un certain moment, tout en taxant le régime du Professeur Alpha Condé de dictatorial, de sans-cœur.
Madame, nous comprenons parfaitement votre souci par rapport
à l’état de santé de votre mari. Mais, ce n’est aucunement en accusant les
autorités que vous obtiendrez la libération de votre mari. Une femme
intelligente, aurait choisi une option plus intelligente pour demander la
libération de son mari. Mais, pas en s’attaquant continuellement au régime
comme vous le faites depuis un bon moment, parce que là, vous empruntez une
très mauvaise piste.
En réalité, à analyser vos propos, on doute de vos
motivations réelles. Est-ce vous voulez réellement obtenir la libération de
votre mari ?
Pour plus d’un qui ont lu votre tribune ce matin, vous
cherchez plutôt à enfoncer Foniké Manguë. Une femme dans une telle situation
comme vous, aurait plutôt pris le profil bas en explorant toutes les voies
pacifiques pour obtenir la libération de son mari.
Vous affirmez, Madame, dans votre sortie que le pouvoir du
Président Alpha est dictatorial et n’a pas de cœur. Si tel était réellement le
cas, pensez-vous qu’on serait là aujourd’hui ? Dans un régime dictatorial,
savez-vous comment ceux qui défient l’État sont traités ?
Madame, que vous l’admettiez ou pas, le régime du Professeur
Alpha Condé est, en terme de droits de l’homme, l’un des meilleurs de la
Sous-région. Pour preuve, aucun des hommes politiques en conflit avec la loi
n’a encore affirmé qu’il a été maltraité en prison. Madic 100Frontières,
Grenade et autres l’ont tous dit et redit qu’ils ont bénéficié de bons soins
pendant leur séjour carcéral. Les sieurs Gaoual Diallo, Cherif Bah et autres,
qui viennent de bénéficier d’une liberté conditionnelle, n’ont aussi dit le
contraire de cela.
Aussi, vous affirmez, parlant de votre mari, que « les
médecins ont décidé de le tuer à petit feu sous les ordres d’Alpha Condé, son
PM et son Ministre de la justice ». Avez-vous les preuves de ces
allégations, Madame ?
Madame, vous ferez mieux de faire attention aux
dénonciations calomnieuses que vous tenez, au risque de vous exposer à des
poursuites judiciaires. Je vous donne ces conseils parce que je suis convaincu
que vous prêtez flan aux manipulateurs qui ne cherchent qu’à enfoncer votre
mari.
Sachez Madame, que bien avant vous, d’autres ont utilisé
sans succès des propos diffamatoires, d’intimidation à l’encontre du pouvoir.
Bref, une femme ne doit pas s’inscrire dans une logique de violence.
Si ce régime voulait
réellement tuer votre mari comme vous l’affirmez, pensez-vous qu’il
bénéficierait des soins médicaux ?
Madame, quand une bataille est perdue à jamais, la meilleure
option consiste à prendre le profil bas. Ce ne sont aucunement ces sorties
intempestives et provocatrices qui tireront votre mari des mailles de la
Justice. Œuvrez plutôt intelligemment pour la libération de votre mari, car
ceux qui vous conseillent ces critiques acerbes ou qui vous prêtent ces mots
durs à l’encontre du régime, ne vous aiment point. Ils veulent tout juste
clouer davantage votre mari.
D’ailleurs, qu’avez-vous fait, Madame, le jour où votre mari
a pris la résolution de mesurer ses côtes à celles de l’État ? Qu’avez-vous dit
quand ils (les membres du FNDC) menaçaient la paix ?
De l’autre, je voudrais humblement demander aux autorités
judicaires, à l’image des quatre lieutenants de l’UFDG, les sieurs Ousmane
Gaoual Diallo, El Hadj Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, d’accorder
aussi la liberté conditionnelle à Monsieur Foniké Manguë pour qu’il puisse
poursuivre son traitement à la maison.
« Une arrogance démesurée face à un pouvoir fort
d’arguments, capable de donner les preuves irréfutables des accusations portées
à l’encontre de toutes les personnes ayant des démêlés judiciaires, ne fait
qu’aggraver et compliquer la situation des accusés dont on cherche à défendre »,
a dit un penseur.
Pour terminer, je souhaite un prompt rétablissement à
Monsieur Oumar Sylla alias Foniké Manguë.
Sayon MARA, Juriste