L'interrogatoire de Marcel Guilavogui se poursuit au Tribunal de Première instance de Dixinn délocalisé à la Cour d'Appel de Conakry. En soutenant n'avoir jamais été au stade le 28 septembre 2009, Marcel Guilavogui affirme qu'il a été victime d'accident à la veille de ces événements douloureux, à l'issue duquel il a eu la langue coupée. Des arguments mis à l’eau par le Procureur Alghassimou Diallo qui dit avoir vérifié auprès de la clinique Ambroise Paré qui dit ne pas m’avoir reçu pour un quelconque traitement.
Le capitaine Marcel Guilavogui est coincé par les « révélations »
du procureur de la république dans ce dossier du massacre du 28 septembre. Pour
Marcel Guilavogui, la veille du massacre, soit le 27 septembre, il a fait un accident,
s’est coupé la langue de se faire hospitalisé.
Cette affirmation est consignée dans le procès-verbal
d'interrogatoire de l'enquête préliminaire et elle a été réitérée par l'accusé
à l'audience du mercredi dernier. Il est allé jusqu'à dire que le 27 septembre
2009 qu'il était alité à la clinique Ambroise Paré.
Ce lundi Marcel Guilavogui change de version et dit ne plus
se souvenir de la date exacte de l'accident dont il a été victime. Le procureur
Algassimou Diallo informe avoir fouillé. Selon lui, il n'y a aucune trace de
Marcel Guilavogui à la clinique Ambroise Paré le 27 septembre.
Le ministère public a aussi rapporté les témoignages du
général Bafoé, de François Lonceny Fall, ainsi que beaucoup d'autres officiers
militaires qui confirment la présence effective de Marcel Guilavogui au stade
le 28 septembre 2009. Il a rejeté ces témoignages et dit avoir été confondu à
quelqu'un d'autre par ces personnes.
A suivre !
Sékou Diatéya Camara