Il était un peu plus de 15 heures quand le procès des événements du 28 septembre 2009, a effectivement démarré au tribunal ad hoc dans l'enceinte de la Cour d'Appel de Conakry. Toutes les parties sont présentes. Les personnes mises aussi sont installées dans le box des accusés. Les magistrats chargés du dossier sont montés.
Le tribunal avait commencé à s'assurer de la présence des
accusés, quand l'intervention de la presse s'est invitée dans les débats. Le
président a voulu donner l'autorisation des prises de vue et des prises de sons
dans la salle, mais des avocats de la défense se sont opposés au nom du
principe de la présomption d'innocence et du droit à l'image. Pour les avocats
des victimes, la médiatisation de ce procès est indispensable.
Le président du tribunal a finalement autorisé la
médiatisation du procès.
Ensuite, les 12 personnes accusées dans le dossier se sont
identifiées. Excepté, Alpha Amadou Baldé, libéré en 2011 selon le procureur.
Les 11 autres sont à présent à la barre.
Ils sont poursuivis pour des faits de meurtres, d'assassinat,
de viols, de pillages, d'incendies volontaires, de vol à main armée, de coups
et blessures volontaires, d'outrage à agent de la force publique, de torture,
d'enlèvement et de séquestration, de non-assistance à personne en dangers, de
violence sexuelle, d'attentats à la pudeur, de détention illégale de matériels
de guerre de première catégorie et complicité de ces infractions.
Sékou Diatéya Camara