Comme exigé par le président en exercice de l'Union africaine Félix Tshisekedi et le président de la Commission Moussa Faki Mahamat, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine s’est réuni en urgence pour examiner la nouvelle situation en Guinée. Une mesure forte a été prise à l’issue de sa réunion.
D’après Rfi, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union
africaine a décidé de « suspendre la Guinée de toutes ses activités ». Ceci, suite
au putsch de dimanche dernier mené par le lieutenant-colonel Doumbouya, nouvel
homme fort de Conakry.
Condamnant ce coup d’Etat militaire à l’instar de toute la
communauté internationale, l’Union africaine avait exigé, dans un communiqué,
la libération immédiatement d’Alpha Condé et le retour à l’ordre
constitutionnel.
Au sein des Etats membres, ce coup de force perpétré en
Guinée est diversement apprécié. Si certains chefs d’Etat condamnent avec la
dernière énergie, d’autres, comme George Weah (Liberia) et Umaro Sissoco Embaló
(Guinée-Bissau), estiment que le premier coup d’Etat à condamner, c’est celui
perpétré contre la Constitution.