Comme annoncé, Abdourahmane Sanoh, ancien coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), a été relaxé ce mercredi, 11 janvier 2023. Il était jugé pour participation à une réunion non-déclarée. Son avocat, maitre Mohamed Traoré, a exprimé sa satisfaction et dit que le ministère public aurait dû classer l’affaire sans suite.
« Le tribunal est allé carrément dans le sens des plaidoiries
que nous avons faites. Nous avons relevé, lors de nos plaidoiries, que le
législateur dit bien sûr que législateur dit que les réunions publiques doivent
être déclarées. Mais, ce législateur n’a pas indiqué la sanction qui est
encourue par celui qui organise une réunion non déclarée.
Donc, le procureur a constaté effectivement que des réunions
ont été faites. Ces réunions n’ont pas été déclarées conformément à l’article
621 du Code pénal. Mais, il n’y a pas une sanction qui s’attache à l’inobservation
de cette obligation. C’est ce que nous avons cherché à démontrer, à développer lors
des différentes plaidoiries que nous avons eues à faire.
Malheureusement, le ministère public ne l’a pas compris de
cette oreille. Je pense que lui-même il aurait pu classer cette affaire sans
suite. Mais, il a voulu que l’affaire vienne au tribunal. Et voilà que la
décision rendue par le tribunal met tout simplement monsieur Sanoh hors de
cause », a laissé entendre maître Mohamed Traoré.
Propos recueillis par
Amadou Oury Touré