Ce mardi 26 avril, chez nos confrères des sites d’information les publications sont dominées par l’expiration de l’ultimatum donné par la CEDEAO à la junte Guinéenne pour soumettre à l’organisation sous régionale le chronogramme de la transition ouverte le 05 septembre dernier.
Après l’expiration
hier 25 avril du délai que la CEDEAO avait fixé à la junte au pouvoir tous les
yeux sont désormais rivés vers Accra, la capitale ghanéenne devant abriter le
prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement ouest africains pour,
définir la nature des sanctions retenues, s’il y a sanctions à prendre contre
la Guinée, rapporte guineenews.org
A ce jour,
en dépit de la « liberté strictement surveillée » accordée au président déchu
et du lancement du cadre de concertation « inclusive » aussi contesté et
boycotté, les lignes n’ont pas assez bougé en Guinée selon Guineenews. En plus
renchéri le même quotidien la méfiance, semble s’installer de plus en plus dans
un rapport de quasi défiance entre la junte et les coalitions politiques les
plus représentatives du pays.
Rhétorique Véhémente et
contreproductive de Conakry
Le site
Africaguinee lui dénonce ce qu’il qualifie de rhétorique véhémente est
contreproductive de Conakry face aux menaces de sanction de la CEDEAO.
Pour le site
d’information, la junte Guinéenne a décidé de défier la CEDEAO Pour le site
d’information en s’abstenant de soumettre un chronogramme réaliste pour le
retour à l’ordre constitutionnel la junte Guinéenne a décidé de défier la
CEDEAO
Au
contraire, renchéri le quotidien en ligne, Conakry a adopté une attitude
défiante vis-à-vis de Nana Akuffo Addo, Macky Sall, Alassane Ouattara et
compagnie, écrit Africaguinee
CRIEF : Kassory Fafana et compagnie
restent en prison
Le site
Mediaguinee lui s’invite à la cour de répression des infraction économiques et
financières. Le site nous apprend que juge des référés de la Cour a rejeté, la
demande de mise en liberté provisoire de l’ancien premier ministre Kassory
Fofana et ses codétenus.
Dans les
colonnes du site d’information, les avocats de Kassory et compagnie accusent le
Président de la CRIEF d’avoir refusé d’ordonner la libération de leurs clients
et d’invalider le mandat de dépôt du Procureur spécial daté du 06 avril
La défense
des anciens ministres dénonce des violations récurrentes des droits
fondamentaux de ses clients, par le Procureur spécial de la CRIEF.
En France après la présidentielle
l’heure est aux préparatifs pour les législative de juin
Après la
présidentielle, les regards sont déjà tournés vers les élections législatives
du mois de juin. À l'extrême-droite, les deux leaders rivaux appellent à «
l'union des patriotes », mais les clans de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour «
multiplient les vacheries », écrit Libération.
« La guerre
des extrêmes droites aura sans doute bien lieu. » Pro-Le Pen et Pro-Zemmour ne
semblent pas si pressés de s'unir, « pour tout un tas de raisons allant des
chamailleries puériles aux intérêts partisans et en passant par les motivations
vénales », poursuit Libération. Le quotidien annonce que les instances
dirigeantes du RN se sont réunies lundi pour statuer sur la ligne à adopter
pour les législatives. « Si des accords ponctuels avec des zemmouriens semblent
envisagés, les "alliances d'appareils" ont été clairement écartées ».
Pendant ce temps selon le parisien, à
droite, le feu couve chez Les Républicains
Si la ligne indépendantiste ni Rassemblement
national, ni La République En Marche reste majoritaire, certains continuent
d'alerter sur la nécessité de saisir la main tendue d'Emmanuel Macron », lance
Le Parisien.
«LR tente de
contenir les départs de flamme. Les députés se sont retrouvés hier pour essayer
de régler leurs différends dans une ambiance respectueuse rapporte Leparisien
qui cite des participants à la rencontre.
Mamadou Saliou Bah